Chaque matin l'histoire se répète... J'ai toujours le goût de l'eau de la rivière dans la bouche. La sensation du vent dans ma crinière, l'exitation de la grande chasse. La fatigue d'une course folle et le festin de la victoire sur ma proie.
Chaque matin, l'histoire se répète. Cette sensation de me dresser sur deux pattes lorsque je me lève. Cette impression de la douceur de la fourrure lorsque je revêt mon armure. Cette intuition de liberté absolue lorsque je sors de ma tente. Sortir mon épée, la sous-peser, la balancer de droite et de gauche, la sentir comme un prolongement de mes propres griffes, de mes propres crocs.
L'histoire se répète, je vois mes ennemis au loin, ignorant de notre présence en surplomb. Je sens l'exitation de la Grande Chasse m'envahir. Le sang de nos proies va couler, ils regretteront d'avoir envahis nos terres. Il ne restera personne pour conter la terreur que leur auront inspiré les Cavaliers de Tzarmendo...
L'histoire se répète, nous sommes libres...